Luxeuil les Bains Les Traversées Baroques & Musique et Mémoire Ateliers spécial cuivres
1, 2 & 3 juillet 2024 Luxeuil les Bains
Des ateliers de formation avec les cornettistes et saqueboutistes désirant faire de la musique d'ensemble, en compagnie de Judith Pacquier
Infos précises à suivre.
Sampigny les Maranges Les festivités d'été 2024 - La Turbine Canzoni e Sonate
8 juillet 21h Eglise de Sampigny les Maranges
"Canzoni e sonate concertate" : les premières sonates et canzones de l’histoire de la musique ! 1h
Hauteville les Dijon Canzoni e Sonate
9 juillet 20h Eglise de Hauteville les Dijon
"Canzoni e sonate concertate" : les premières sonates et canzones de l’histoire de la musique ! 1h
Sarrebourg Festival de Sarrebourg La Morte vinta, Marc'Antonio Ziani
12 juillet Église Saint-Martin, Hof
1h15
Lure Festival Musique et Mémoire La Morte vinta, Marc'Antonio Ziani
19 juillet 21h église Saint-Martin
Une œuvre géniale et inconnue, un concert exceptionnel ! 1h15
Fresse Festival Musique et Mémoire Musique allemande
20 juillet église Saint-Antide
Musiques sacrées dans l’Allemagne du Nord au XVIIe siècle. Création 2024 1h10
Corravillers Festival Musique et Mémoire Le Madrigal en son jardin
21 juillet 17h église Saint-Jean Baptiste
Un très joli programme présentant des madrigaux anglais et italiens, et quelques divagations vers l'Allemagne, au gré de nos envies ! 1h10
Fête du chant et peinture du mot, le madrigal est le genre musical chéri des muses et des poètes.Une musique quotidienne qui envahit les palais et les cours princières aussi bien que les salons des notables et des bourgeois et les lieux populaires. Ce véritable « phénomène de société » musical se développe dans toute l’Italie, berceau et patrie du madrigal, et voyage dans des contrées plus lointaines encore. Nous vous embarquerons donc, au gré de nos envies et de nos divagations, dans l’Europe musicale des 16è et 17è siècle, voire plus loin… Un concert-découverte, moment idéal pour écouter les sonorités et timbres rares de l’époque du premier baroque musical. Le point de départ de ce nouveau programme est le madrigal : ce nouveau genre apparait dès la fin du Moyen-âge. Il connait un développement incroyable à partir de 1530, d’abord à Rome, puis en Italie, et enfin dans toute l’Europe. Fête du chant et peinture du mot, le madrigal a été chéri des muses et des poètes, au fil d’une complicité intime entre la mélodie et la langue italienne. À travers cette interaction, c’est l’une des aventures fondatrices de la musique occidentale qui s’incarne en lui. Ce genre connait, au 16è siècle, une fortune singulière, reflet d’une pratique collective où l’approche des simples amateurs est des familles n’est pas découragée par celle des chanteurs professionnels des cours princières. Il s’agit donc d’une musique de consommation domestique et quotidienne qui fait entendre des airs que tous connaissent, des Palazzi princiers aux villas des notables et des bourgeois. Ce véritable « phénomène de société » se développe dans toute l’Italie, berceau et patrie du madrigal, mais fait le détour par d’autres contrées. Nous vous ferons donc voyager, au gré de ces madrigaux puis de nos envies et divagations, dans l’Europe musicale des 16è et 17è siècles, avec un passage obligé en Italie et en Angleterre…
Capucine Keller ou Dagmar Saskova, soprano • Judith Pacquier cornet à bouquin, flûte à bec • Laurent Stewart orgue
Valloire Festival Baroque de Valloire Tupasy Maria
23 juillet sur la journée Église
Ce programme propose des œuvres mariales venant du Pérou, du Guatemala, du Mexique ou de Bolivie ainsi que de Séville, ville mère de toutes les conquêtes. 1h10
Tupasy Maria, « mère de Dieu », est un titre en langue guarani issu d’un chant sacré des missions de la région de Chiquitos en Bolivie. Ce programme propose des œuvres mariales venant du Pérou, du Guatemala, du Mexique ou de Bolivie ainsi que de Séville, ville mère de toutes les conquêtes. Les cultes de « déesse-mère » sont rapidement identifiés par les différents ordres évangélisateurs sur tout le continent américain. Ces derniers y voient, mettant en parallèle les pensées amérindiennes et occidentales, l’équivalent du culte à la Vierge chez les catholiques. L’apparition de la Vierge au Mexique, en décembre 1531, a des répercussions décisives sur l’évangélisation : Marie apparaît à l’indien Juan Diego Cuauhtlaoatzin sous la forme d’une jeune fille. Elle s’adresse à lui en langue nahuatl et demande que l’on édifie un sanctuaire en son honneur sur le Cerro de Tepeyac. Juan Diego se présente ainsi aux autorités religieuses qui le somment alors de prouver ce qu’il affirme. La Vierge l’invite à retourner sur la colline pour y cueillir des fleurs en plein hiver. Juan obéit, non sans quelques réticences, son oncle étant à l’agonie. Il trouve de magnifiques roses et son oncle guérit miraculeusement. Devant plus de dix témoins, sa tilma – vêtement traditionnel – se retrouve imprimée d’une représentation de la Vierge ! L’évêque Zumárraga respecte enfin la volonté mariale et fait édifier un sanctuaire. Les Indiens sont désormais reconnus comme possédant une âme et, à partir de cet épisode, tuer un indigène est un péché. Les œuvres étroitement liées au culte marial se développent alors sur tout le continent. On trouve son illustration musicale dans des pièces paraliturgiques, les Villancicos, mais aussi dans une grande variété d’hymnes mariaux. Le présent programme met à l’honneur les compositeurs du Nouveau Monde Juan de Araujo, Tomas Torrejon y Velasco, Domenico Zipoli, Andres Flores et la musique anonyme, celle des Indiens qui écrivent – à cette époque, il faut être prêtre pour composer – sans signer leurs œuvres.
Saint Amant de Boixe Dom Rémi Carré Tupasy Maria
28 juillet Église
Ce programme propose des œuvres mariales venant du Pérou, du Guatemala, du Mexique ou de Bolivie ainsi que de Séville, ville mère de toutes les conquêtes. 1h10
Tupasy Maria, « mère de Dieu », est un titre en langue guarani issu d’un chant sacré des missions de la région de Chiquitos en Bolivie. Ce programme propose des œuvres mariales venant du Pérou, du Guatemala, du Mexique ou de Bolivie ainsi que de Séville, ville mère de toutes les conquêtes. Les cultes de « déesse-mère » sont rapidement identifiés par les différents ordres évangélisateurs sur tout le continent américain. Ces derniers y voient, mettant en parallèle les pensées amérindiennes et occidentales, l’équivalent du culte à la Vierge chez les catholiques. L’apparition de la Vierge au Mexique, en décembre 1531, a des répercussions décisives sur l’évangélisation : Marie apparaît à l’indien Juan Diego Cuauhtlaoatzin sous la forme d’une jeune fille. Elle s’adresse à lui en langue nahuatl et demande que l’on édifie un sanctuaire en son honneur sur le Cerro de Tepeyac. Juan Diego se présente ainsi aux autorités religieuses qui le somment alors de prouver ce qu’il affirme. La Vierge l’invite à retourner sur la colline pour y cueillir des fleurs en plein hiver. Juan obéit, non sans quelques réticences, son oncle étant à l’agonie. Il trouve de magnifiques roses et son oncle guérit miraculeusement. Devant plus de dix témoins, sa tilma – vêtement traditionnel – se retrouve imprimée d’une représentation de la Vierge ! L’évêque Zumárraga respecte enfin la volonté mariale et fait édifier un sanctuaire. Les Indiens sont désormais reconnus comme possédant une âme et, à partir de cet épisode, tuer un indigène est un péché. Les œuvres étroitement liées au culte marial se développent alors sur tout le continent. On trouve son illustration musicale dans des pièces paraliturgiques, les Villancicos, mais aussi dans une grande variété d’hymnes mariaux. Le présent programme met à l’honneur les compositeurs du Nouveau Monde Juan de Araujo, Tomas Torrejon y Velasco, Domenico Zipoli, Andres Flores et la musique anonyme, celle des Indiens qui écrivent – à cette époque, il faut être prêtre pour composer – sans signer leurs œuvres.