Kielce (Pl) Mid Europe Early Music Festival Regards Croisés, musique baroque, musique contemporaine

02 septembre 2023 18h Synagogue

Claudio Monteverdi, Etienne Meyer / Musique ancienne, musique actuelle : un voyage musical inédit ! 1h15

Le programme Regards Croisés est une idée originale mettant en regard Claudio Monteverdi et de nouvelles créations y faisant référence d’une manière où d’une autre. Etienne Meyer écrit depuis plusieurs années pour les musiciens des Traversées Baroques. Il dirige très régulièrment la musique de Claudio Monteverdi. Cette nouvelle proposition est donc née très naturellement : Claudio Monteverdi, Etienne Meyer : rencontre entre un compositeur d’aujourd’hui et la musique du génial maître de chapelle de la basilique de Saint-Marc de Venise… Comment un compositeur actuel s’approprie-t-il et transpose-t-il l’héritage d’un langage inventé il y a 400 ans ? Comment va-t-il utiliser les timbres des instruments anciens, les textes, les éléments mélodiques, les jeux d’écho, les harmonies… ? « Claudio Monteverdi est une référence de taille. Je n’entends absolument pas me mesurer ou me comparer à lui, cela n’aurait évidemment aucun sens. Je me sers plutôt de sa musique comme d’un point de départ à la nouvelle composition » . Une carte blanche aux allures de challenge proposée ici à Etienne Meyer !

Oblęgorek (Pl) Mid Europe Early Music Festival Le madrigal en son jardin

03 septembre 2023 17h Église

Un très joli programme présentant des madrigaux anglais et italiens, et quelques divagations vers l'Allemagne, au gré de nos envies ! 1h

Kielce (Pl) Mid Europe Early Music Festival Tupasy Maria, musique baroque du nouveau monde

04 Septembre 19h Eglise cloître

Ce programme propose des œuvres mariales venant du Pérou, du Guatemala, du Mexique ou de Bolivie ainsi que de Séville, ville mère de toutes les conquêtes. 1h10

Tupasy Maria, « mère de Dieu », est un titre en langue guarani issu d’un chant sacré des missions de la région de Chiquitos en Bolivie. Ce programme propose des œuvres mariales venant du Pérou, du Guatemala, du Mexique ou de Bolivie ainsi que de Séville, ville mère de toutes les conquêtes. Les cultes de « déesse-mère » sont rapidement identifiés par les différents ordres évangélisateurs sur tout le continent américain. Ces derniers y voient, mettant en parallèle les pensées amérindiennes et occidentales, l’équivalent du culte à la Vierge chez les catholiques. L’apparition de la Vierge au Mexique, en décembre 1531, a des répercussions décisives sur l’évangélisation : Marie apparaît à l’indien Juan Diego Cuauhtlaoatzin sous la forme d’une jeune fille. Elle s’adresse à lui en langue nahuatl et demande que l’on édifie un sanctuaire en son honneur sur le Cerro de Tepeyac. Juan Diego se présente ainsi aux autorités religieuses qui le somment alors de prouver ce qu’il affirme. La Vierge l’invite à retourner sur la colline pour y cueillir des fleurs en plein hiver. Juan obéit, non sans quelques réticences, son oncle étant à l’agonie. Il trouve de magnifiques roses et son oncle guérit miraculeusement. Devant plus de dix témoins, sa tilma – vêtement traditionnel – se retrouve imprimée d’une représentation de la Vierge ! L’évêque Zumárraga respecte enfin la volonté mariale et fait édifier un sanctuaire. Les Indiens sont désormais reconnus comme possédant une âme et, à partir de cet épisode, tuer un indigène est un péché. Les œuvres étroitement liées au culte marial se développent alors  sur tout le continent. On trouve son illustration musicale dans des pièces paraliturgiques, les Villancicos, mais aussi dans une grande variété d’hymnes mariaux. Le présent programme met à l’honneur les compositeurs du Nouveau Monde Juan de Araujo, Tomas Torrejon y Velasco, Domenico Zipoli, Andres Flores et la musique anonyme, celle des Indiens qui écrivent – à cette époque, il faut être prêtre pour composer – sans signer leurs œuvres.

Kielce, Pl Mid Europe Early Music Festival Académie

1 au 10 septembre Kielce

Le Mid Europe Early Music Festival invite les Traversées Baroques à une grande académie internationale, en Pologne

Jedrzejów, Pl Mid Europe Early Music Festival Ortus de Polonia, musique polonaise

6 septembre Église Cistercienne

Les splendeurs de la polyphonie polonaise, Mikolaj Zielenski, 18 musiciens des Traversées Baroques, et les jeunes chanteurs du chœur Angelus Cantat (T. Eckert) 1h10

Sandomierz, Pl Mid Europe Early Music Festival Ortus de Polonia, musique polonaise

7 septembre Cathédrale

Les splendeurs de la polyphonie polonaise, Mikolaj Zielenski, 18 musiciens des Traversées Baroques, et les jeunes chanteurs du chœur Angelus Cantat (T. Eckert) 1h10

Opole, Pl Mid Europe Early Music Festival Ortus de Polonia, musique polonaise

9 septembre église franciscaine

Les splendeurs de la polyphonie polonaise, Mikolaj Zielenski, 18 musiciens des Traversées Baroques, et les jeunes chanteurs du chœur Angelus Cantat (T. Eckert) 1h10

Głogówku, Pl Mid Europe Early Music Festival Ortus de Polonia, musique polonaise

10 septembre église św. Bartłomieja

Les splendeurs de la polyphonie polonaise, Mikolaj Zielenski, 18 musiciens des Traversées Baroques, et les jeunes chanteurs du chœur Angelus Cantat (T. Eckert) 1h10

C’est en 1611 que l’imprimeur vénitien Giacomo Vincenti publie les Offertoria Totius Anni et communions totius anni. Cette édition contient toutes les compositions de Mikolaj Zielenski connues à ce jour, un total de 113 compositions pour voix et instruments. Que savons-nous de Mikolaj Zielenski ? Fort peu de choses assurément, et c’est plus dans le sillage d’un personnage qui joua un très grand rôle dans sa vie, qu’il faut rechercher les traces de ce grand musicien à la jeunesse inconnue et dont nous ne savons rien de la formation musicale. Il s’agit de l’évêque Wojciech Baranovski (1548 – 1615). Traversant tous les règnes des souverains et grands Ducs de Lituanie depuis Sigismond Auguste à Sigismond III en passant par Stephen Bathory, ce fonctionnaire ordonné prêtre en 1581 déploya une intense activité en faveur de l’église polonaise. Baranowski devint évêque de Plock en 1590, et voyagea notamment à partir de ce moment là vers l’Italie. On sait que son itinéraire comprenait Rome, Padoue et, selon toute probabilité, Venise et Milan. il n’est pas impossible qu’il ait été accompagné par un musicien qui était peut-être Mikolaj Zielenski, originaire de Warka. Si le doute plane toujours sur cette hypothèse, Zielenski que l’on voit mentionné pour la première fois en 1604 comme organiste employé par Baranovski, occupait vraisemblablement cette fonction lors du voyage en Italie. Une analyse plus poussée de sa musique montre également une très forte connexion avec Venise : l’influence des Gabrieli se fait sentir. On trouve également dans son œuvre une piste supplémentaire: il propose des diminutions dans un style très proche de celui du cornettiste Giovanni Bassano, alors basé dans la Sérénissime : l’hypothèse la plus probable serait de penser qu’il a pu séjourner dans cette ville et avoir un contact rapproché avec les principaux acteurs musicaux de l’époque.

Dijon Les Traversées Baroques La Morte vinta, Marc'Antonio Ziani, résidence de création

14, 15 septembre Dijon

Création 2023 ! détails à venir !

LA MORTE VINTA  MARC’ ANTONIO ZIANI  Création 2023
La Mort vaincue sur le Calvaire. Chanté au Très Saint Sépulcre de la Cesarea Capela du très auguste empereur Joseph Ier. Le soir du Vendredi Saint. L’année 1706. Mise en musique par le Signor Marc’Antonio Ziani, vice-maître de chapelle de S.M.C. Vienne, Autriche, ci-après les Heredi Cosmeroviani de l’imprimerie de S.M.C. 
S’introduit le Démon – lequel étant d’une certaine manière la cause du péché originel, en est arrivé à être également indirectement la raison de la Passion du Christ, sans laquelle le monde n’aurait pas été sauvé du péché même – qui se réjouit de la mort du Salvateur, et s’en attribue la gloire. Ce faisant il est interrompu par la Mort, laquelle dit qu’une partie de cet honneur lui est également dû, ayant réduit à la mort un homme qui se vantait d’être la vie elle-même. Pendant qu’ils se glorifient, et menacent, la Nature Humaine pleure acerbement la mort de son Salvateur, et est aussitôt injuriée, et menacée par le Démon de ne pas avoir été rachetée. Survient alors la Foi, pour confondre le mensonge malveillant du Démon, lequel continue pourtant à montrer qu’il ne croit pas à la valeur de la Rédemption. Sur ces entrefaites, arrive l’âme d’Adam, lequel, en tant que premier Père de tous les hommes, console la Nature Humaine de l’angoisse dans laquelle elle se trouve, en lui disant, qu’à ce moment là il avait été tiré par le Christ Rédempteur, ainsi que tous les autres hommes justes, du sein d’Abraham, duquel non seulement l’âme du Christ avait été enlevée, pour ensuite libérer tant d’autres âmes aimées de Lui, mais qu’en plus elle avait franchi les portes de l’enfer lui-même pour mettre en déroute les démons et damnés dans le faste de son triomphe; Et qu’enfin ce serait Jesus, avant que trois jours ne se soient écoulés, qui ressusciterait, ainsi qu’il l’avait promis, pour persuader le monde, que la Mort avait été vaincue par lui sur le Calvaire. 

Bussy-Rabutin Chateau La Morte vinta, Marc'Antonio Ziani, création concert

16 septembre Chateau de Bussy-Rabutin

Création 2023 ! détails à venir !

LA MORTE VINTA  MARC’ ANTONIO ZIANI  Création 2023
La Mort vaincue sur le Calvaire. Chanté au Très Saint Sépulcre de la Cesarea Capela du très auguste empereur Joseph Ier. Le soir du Vendredi Saint. L’année 1706. Mise en musique par le Signor Marc’Antonio Ziani, vice-maître de chapelle de S.M.C. Vienne, Autriche, ci-après les Heredi Cosmeroviani de l’imprimerie de S.M.C. 
S’introduit le Démon – lequel étant d’une certaine manière la cause du péché originel, en est arrivé à être également indirectement la raison de la Passion du Christ, sans laquelle le monde n’aurait pas été sauvé du péché même – qui se réjouit de la mort du Salvateur, et s’en attribue la gloire. Ce faisant il est interrompu par la Mort, laquelle dit qu’une partie de cet honneur lui est également dû, ayant réduit à la mort un homme qui se vantait d’être la vie elle-même. Pendant qu’ils se glorifient, et menacent, la Nature Humaine pleure acerbement la mort de son Salvateur, et est aussitôt injuriée, et menacée par le Démon de ne pas avoir été rachetée. Survient alors la Foi, pour confondre le mensonge malveillant du Démon, lequel continue pourtant à montrer qu’il ne croit pas à la valeur de la Rédemption. Sur ces entrefaites, arrive l’âme d’Adam, lequel, en tant que premier Père de tous les hommes, console la Nature Humaine de l’angoisse dans laquelle elle se trouve, en lui disant, qu’à ce moment là il avait été tiré par le Christ Rédempteur, ainsi que tous les autres hommes justes, du sein d’Abraham, duquel non seulement l’âme du Christ avait été enlevée, pour ensuite libérer tant d’autres âmes aimées de Lui, mais qu’en plus elle avait franchi les portes de l’enfer lui-même pour mettre en déroute les démons et damnés dans le faste de son triomphe; Et qu’enfin ce serait Jesus, avant que trois jours ne se soient écoulés, qui ressusciterait, ainsi qu’il l’avait promis, pour persuader le monde, que la Mort avait été vaincue par lui sur le Calvaire. 

Souvigny Musicales de Souvigny Tupasy Maria, musique baroque du nouveau monde

30 septembre 15h Église de Souvigny

Ce programme propose des œuvres mariales venant du Pérou, du Guatemala, du Mexique ou de Bolivie ainsi que de Séville, ville mère de toutes les conquêtes. 1h10

Tupasy Maria, « mère de Dieu », est un titre en langue guarani issu d’un chant sacré des missions de la région de Chiquitos en Bolivie. Ce programme propose des œuvres mariales venant du Pérou, du Guatemala, du Mexique ou de Bolivie ainsi que de Séville, ville mère de toutes les conquêtes. Les cultes de « déesse-mère » sont rapidement identifiés par les différents ordres évangélisateurs sur tout le continent américain. Ces derniers y voient, mettant en parallèle les pensées amérindiennes et occidentales, l’équivalent du culte à la Vierge chez les catholiques. L’apparition de la Vierge au Mexique, en décembre 1531, a des répercussions décisives sur l’évangélisation : Marie apparaît à l’indien Juan Diego Cuauhtlaoatzin sous la forme d’une jeune fille. Elle s’adresse à lui en langue nahuatl et demande que l’on édifie un sanctuaire en son honneur sur le Cerro de Tepeyac. Juan Diego se présente ainsi aux autorités religieuses qui le somment alors de prouver ce qu’il affirme. La Vierge l’invite à retourner sur la colline pour y cueillir des fleurs en plein hiver. Juan obéit, non sans quelques réticences, son oncle étant à l’agonie. Il trouve de magnifiques roses et son oncle guérit miraculeusement. Devant plus de dix témoins, sa tilma – vêtement traditionnel – se retrouve imprimée d’une représentation de la Vierge ! L’évêque Zumárraga respecte enfin la volonté mariale et fait édifier un sanctuaire. Les Indiens sont désormais reconnus comme possédant une âme et, à partir de cet épisode, tuer un indigène est un péché. Les œuvres étroitement liées au culte marial se développent alors  sur tout le continent. On trouve son illustration musicale dans des pièces paraliturgiques, les Villancicos, mais aussi dans une grande variété d’hymnes mariaux. Le présent programme met à l’honneur les compositeurs du Nouveau Monde Juan de Araujo, Tomas Torrejon y Velasco, Domenico Zipoli, Andres Flores et la musique anonyme, celle des Indiens qui écrivent – à cette époque, il faut être prêtre pour composer – sans signer leurs œuvres.