Dijon NOTREétéàDIJON Le criquet, Ciné-concert
21, 22 & 23 août 2020, 5 représentations Salle Camille Claudel, MJC des Bourroches, Cercle Laïque Dijonnais
Le criquet, un ciné-concert très poétique à destination des plus jeunes et de leurs famille. à partir de 3 ans ! 42mn
Un ciné-concert tout en poésie…
CRIQUET : n.m., insecte orthoptère sauteur, aux antennes courtes, végétarien, élégant, plein d’humour, ne se déplaçant jamais sans son meilleur ami, le violon. Ce dernier le sort de situations périlleuses grâce à sa musique magique et entraînante : qu’il soit kidnappé par une araignée, avalé par une poule ou encore coincé dans un violoncelle, rien ne va arrêter notre rusé criquet ! Imaginé en 1978 par le célèbre artiste tchèque Zdenek Miler (La petite taupe), ce petit criquet est un personnage sympathique et atypique. Le graphisme de ces sept court-métrages est simple et délicat, dans les tons pastels. Zdenek Miler créé ici un univers enfantin plein de douceur. Il y expose de manière très simple des thématiques d’actualité telles que la pollution ou l’environnement. Mais la musique tient une place centrale dans les images, puisque tous les animaux de cette forêt jouent d’un instrument. Vous y croiserez de nombreux animaux : une sauterelle, un poisson, une araignée, des coccinelles, une poule, une souris, une abeille ou encore un hérisson. C’est une véritable exploration du règne animal pour nos jeunes spectateurs. Etienne Meyer y ajoute une musique tout en finesse qui vient compléter cet univers poétique, écrite pour un effectif peu courant : le cornet à bouquin, la viole de gambe ténor et le psaltérion. Ils jouent ici une très belle partition, pour le plus grand plaisir des tout petits et de leurs parents. Idéal à partir de 2 ans, ce spectacle permet de découvrir ces instruments rares grâce à une petite présentation faite par les musiciens.
Dijon Les Traversées Baroques Répétitions ouvertes !
26 & 27 août Toute la journée Église Saint-Pierre & Musée d'Art Sacré
Dagmar Saskova, Judith Pacquier, Laurent Stewart & Etienne Meyer ouvrent les portes de la répétition de nouveaux programmes, entre musique italienne 17è et création contemporaine !
Tupasy Maria, « mère de Dieu », est un titre en langue guarani issu d’un chant sacré des missions de la région de Chiquitos en Bolivie. Ce programme propose des œuvres mariales venant du Pérou, du Guatemala, du Mexique ou de Bolivie ainsi que de Séville, ville mère de toutes les conquêtes. Les cultes de « déesse-mère » sont rapidement identifiés par les différents ordres évangélisateurs sur tout le continent américain. Ces derniers y voient, mettant en parallèle les pensées amérindiennes et occidentales, l’équivalent du culte à la Vierge chez les catholiques. L’apparition de la Vierge au Mexique, en décembre 1531, a des répercussions décisives sur l’évangélisation : Marie apparaît à l’indien Juan Diego Cuauhtlaoatzin sous la forme d’une jeune fille. Elle s’adresse à lui en langue nahuatl et demande que l’on édifie un sanctuaire en son honneur sur le Cerro de Tepeyac. Juan Diego se présente ainsi aux autorités religieuses qui le somment alors de prouver ce qu’il affirme. La Vierge l’invite à retourner sur la colline pour y cueillir des fleurs en plein hiver. Juan obéit, non sans quelques réticences, son oncle étant à l’agonie. Il trouve de magnifiques roses et son oncle guérit miraculeusement. Devant plus de dix témoins, sa tilma – vêtement traditionnel – se retrouve imprimée d’une représentation de la Vierge ! L’évêque Zumárraga respecte enfin la volonté mariale et fait édifier un sanctuaire. Les Indiens sont désormais reconnus comme possédant une âme et, à partir de cet épisode, tuer un indigène est un péché. Les œuvres étroitement liées au culte marial se développent alors sur tout le continent. On trouve son illustration musicale dans des pièces paraliturgiques, les Villancicos, mais aussi dans une grande variété d’hymnes mariaux. Le présent programme met à l’honneur les compositeurs du Nouveau Monde Juan de Araujo, Tomas Torrejon y Velasco, Domenico Zipoli, Andres Flores et la musique anonyme, celle des Indiens qui écrivent – à cette époque, il faut être prêtre pour composer – sans signer leurs œuvres.
Tupasy Maria, « mère de Dieu », est un titre en langue guarani issu d’un chant sacré des missions de la région de Chiquitos en Bolivie. Ce programme propose des œuvres mariales venant du Pérou, du Guatemala, du Mexique ou de Bolivie ainsi que de Séville, ville mère de toutes les conquêtes. Les cultes de « déesse-mère » sont rapidement identifiés par les différents ordres évangélisateurs sur tout le continent américain. Ces derniers y voient, mettant en parallèle les pensées amérindiennes et occidentales, l’équivalent du culte à la Vierge chez les catholiques. L’apparition de la Vierge au Mexique, en décembre 1531, a des répercussions décisives sur l’évangélisation : Marie apparaît à l’indien Juan Diego Cuauhtlaoatzin sous la forme d’une jeune fille. Elle s’adresse à lui en langue nahuatl et demande que l’on édifie un sanctuaire en son honneur sur le Cerro de Tepeyac. Juan Diego se présente ainsi aux autorités religieuses qui le somment alors de prouver ce qu’il affirme. La Vierge l’invite à retourner sur la colline pour y cueillir des fleurs en plein hiver. Juan obéit, non sans quelques réticences, son oncle étant à l’agonie. Il trouve de magnifiques roses et son oncle guérit miraculeusement. Devant plus de dix témoins, sa tilma – vêtement traditionnel – se retrouve imprimée d’une représentation de la Vierge ! L’évêque Zumárraga respecte enfin la volonté mariale et fait édifier un sanctuaire. Les Indiens sont désormais reconnus comme possédant une âme et, à partir de cet épisode, tuer un indigène est un péché. Les œuvres étroitement liées au culte marial se développent alors sur tout le continent. On trouve son illustration musicale dans des pièces paraliturgiques, les Villancicos, mais aussi dans une grande variété d’hymnes mariaux. Le présent programme met à l’honneur les compositeurs du Nouveau Monde Juan de Araujo, Tomas Torrejon y Velasco, Domenico Zipoli, Andres Flores et la musique anonyme, celle des Indiens qui écrivent – à cette époque, il faut être prêtre pour composer – sans signer leurs œuvres.