Dijon L'Atelier des Traversées Baroques Schein, Scheidt, Schütz
Du 10 au 13 mai Dijon
L'atelier des Traversées Baroques fête ses 10 ans en beauté avec Schein, Scheidt et Schütz !
Dijon Les Traversées Baroques Conférence
11 mai Maîtrise de Dijon
Denis morrier vient parler de la musique et des musiciens dans la Venise du 17è siècle Entrée libre
Dijon Les Traversées Baroques Le concert des voix et des instruments
13 mai 17h Église Saint-Pierre
Un concert en apothéose, avec les participants de l'atelier baroque, et la musique allemande du 17è siècle ! Entrée libre
Rougemont Festival La Folia Kaspar Förster, Musique baroque
18 mai 20h Église de Rougemont
Les Traversées Baroques renouent avec leur histoire polonaise et avec le compositeur Kaspar Förster
Connaissez-vous Kaspar Förster, ce musicien cosmopolite à la vie peu commune ? C’est l’une des figures majeures du 17e siècle musical. Né en 1616 à Oliwa, il fait ses premières armes musicales avec son père, libraire et maître de chapelle à Gdansk. Il poursuit sa formation à Varsovie avec Scacchi, puis à Rome avec Carrissimi. On trouve sa trace à la cour de Venise et à Florence. Il rejoint la chapelle royale de Ladislav IV à Varsovie en 1637, il y restera jusqu’en 1652. Chanteur alto et basse très apprécié, véritable star à son époque et bien rémunéré, Kaspar Förster voyage à travers l’Europe en tant qu’émissaire royal. Nommé maître de chapelle à la cour du roi du Danemark Frédéric III entre 1660 et 1667, il hérite également du poste de son père à Gdansk. Il voyage à nouveau vers l’Italie, visite Hambourg et Dresde dans les années 60, et meurt à Oliwa en 1673. Son oeuvre regroupe 48 pièces d’une virtuosité ciselée. Les parties écrites pour la voix de basse sont remarquables pour leur difficulté et l’étendue de la tessiture : Förster les chantait lui même et était réputé pour l’ambitus remarquable de sa voix. Ses compositions dénotent l’influence de compositeurs tels que Carissimi et Monteverdi. Des parfums d’Italie se dégagent de ces pages, mais on est frappé par sa manière d’intégrer au discours le fameux Stylus Phantasticus, mode de composition instrumentale répandu en Europe du Nord, qui gagne ici les parties vocales. Les Traversées Baroques proposent ici un programme virtuose qui met en valeur chacun des chanteurs et instrumentistes, pour mettre à l’honneur ce compositeur encore méconnu…
Genas Théâtre Le Neutrino Pat a Mat, ciné-concert
26 mai 16h30 Théâtre Le Neutrino
Pat a Mat, ciné-concert explosif, pour petits et grands : venez rire en famille ! 45mn
Ce ciné-concert pour petits et grands enfants est l’un des classiques de l’ensemble ! Il vous fera entendre une musique originale composée par Etienne Meyer sur des images venant tout droit de la République tchèque des années 70. Ces cinq courts-métrages suivent les aventures de Pat et Mat, deux petits bonhommes en pâte à modeler animée conçus par les tchèques Lubomír Beneš et Jirí Trnka. Ils apparaissent pour la première fois dans un épisode intitulé « les bricoleurs » : ceux que l’on pourrait appeler les Dupont et Dupond du cinéma d’animation passent leur temps à vouloir réparer des objets de manière astucieuse – selon eux – mais avec un résultat catastrophique dont ils sont pourtant très satisfaits. Ils sont capables de transformer une paire de ciseaux en tondeuse, une baignoire et une perceuse en lave-vaisselle ou encore un serre-joint et trois bougies en barbecue… Si l’explosion n’est jamais loin, leur maladresse toujours inventive est un magnifique remède à la morosité ! Dans les années 70, les créateurs tchèques sont à la pointe en matière de cinéma d’animation pour enfants. Ces deux personnages sont réalisés en plasticine, chaque scène est animée image par image : les réalisateurs prennent une suite de photos d’un plan fixe et modifient la position des personnages au fil de la construction de leur histoire. Pour résumer, 1 seconde de film, 23 photos ! Le premier épisode durant 8’38, nous vous laissons calculer ! Le rythme donné par la spécificité de cette technique de montage d’animation constitue un cadre idéal de composition pour Etienne Meyer, qui propose ici une musique aux multiples facettes, au service de l’image : il écrit pour une formation inédite mêlant instruments anciens et modernes (cornet à bouquin, sacqueboute basse et accordéon). Les trois musiciens jouent en direct sur l’image, calés sur une bande-son.