La mort vaincue sur le calvaire, oratorio chanté au Très Saint Sépulcre de la Cesarea Capella du très auguste empereur Joseph Ier, le soir du vendredi Saint de L’année 1706. Mis en musique par le Signor Marc’Antonio Ziani, vice-maître de chapelle de S.M.C. Vienne, Autriche. Ce sepolcro, un joyau du genre, représenté à la Hofkapelle de Vienne le soir du Vendredi Saint 1706 sous le règne de Joseph 1er, décrit la joute oratoire qui oppose le Démon, à l’origine du péché originel et qui se réjouit de la mort du Christ, et la Mort elle-même, qui s’approprie à son tour l’origine de la mort du rédempteur qui se vantait, nous dit l’argument de l’oratorio, « la vie même ». Entretemps, au beau milieu de cette dispute rhétorique, intervient l’allégorie de la Nature Humaine qui pleure amèrement la mort de son Sauveur, mais est à son tour injurié et menacé par le Démon pour ne pas avoir été racheté de ses péchés. C’est alors qu’intervient la Foi qui parvient à confondre la maligne fausseté du Démon qui continue à ne pas croire à la valeur de la rédemption. L’aporie du débat semble trouver une issue avec l’intervention de l’Âme d’Adam qui, comme Père de tous les hommes, console la Nature Humaine de ses tourments… Une œuvre totalement méconnue et géniale !

Direction – Étienne Meyer Il Demonio – Yannis François, baryton-basse La Natura Umana – Vincent Bouchot, ténor La Morte – Maximiliano Baños, alto La Fede – Dagmar Šašková, soprano L’Anima d’Adamo – Capucine Keller, soprano Cornet à bouquin & direction artistique – Judith Pacquier Cornet à bouquin – Cyrille Métivier Flûte à bec – Rémi Lécorché, Émilie Aeby Sacqueboute – Claire McIntyre, Rémi Lécorché Basson – Monika Fischaleck, Jennifer Harris Violon – Jasmine Eudeline, Clémence Schaming Viole de gambe – Christine Plubeau, Ronald Martin-Alonso Violoncelle – Etienne Mangot